AGO-RE

Sages-femmes au centre hospitalier de Denain notre curiosité nous a invitées à prendre le chemin de la médecine chinoise pour découvrir durant deux années ses bienfaits et nous conforter dans son utilité et son efficacité.

Nous sommes parties d’un constat très simple, deux sages-femmes tentent d’apprendre les joies de l’acupuncture dans une maternité de périphérie, où ni nos collègues ni les patientes ne connaissent cette médecine pourtant millénaire.

L’acupuncture dans le domaine de l’obstétrique n’étant d’ailleurs que très peu pratiquée voire méconnue dans le bassin du Hainaut où nous exerçons. (A l’heure où il est davantage question de chiffres dans les maternités que de confort parfois, pourquoi ne pas rendre notre maternité de niveau I réalisant en moyenne 1200 accouchements par an, plus attractive en alliant l’utile pour les patientes en y proposant donc l’acupuncture?)

Au regard des difficultés à apprendre puis à pratiquer, une évidence : il faut absolument que nos collègues connaissent l’étendue de cette « aide » en obstétrique, et au terme de notre formation que les patientes puissent en bénéficier.

Le choix de notre sujet s’est tourné vers une approche socio-anthropologique, car n’ayant pas toutes les autorisations pour piquer tant que notre DIU n’est pas validé nous n’avons pu choisir un sujet ayant une approche pratique. Qu’à cela ne tienne, nous sommes restées motivées, et même si nous ne « piquions » pas, nous avons cherché à connaitre le point de vue des futures mères fréquentant notre maternité concernant la médecine traditionnelle chinoise.

Ceci dans le but ensuite de créer une brochure et/ou une affiche explicatives de l’acupuncture obstétricale, qui pourraient être fournies aux parturientes dès leur début de grossesse. 

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